Dans la nuit du 20 mai 1723, Antoine Benoit, bourreau de Lyon, ainsi que sa femme, sont assassinés « par des gens qu’ils avaient reçus chez eux pour y faire de la débauche ».
Dans le registre paroissial de la paroisse Notre-Dame de la Guillotière, à la même date, le curé Vazeilles note:
« Je soubsigné me suis transporté en surplis et en étole accompagné de la croix au devant du cimetière de la magdelaine où jay trouvé deux cadavres quon dit être dantoine benoit exécuteur des hautes œuvres et de x sa femme que jay été obligé de laisser encore dans la rue pour ne sestre présenté personne qui voulu les mettre dans la fosse; de sorte que je me suis retiré apprès les cérémonies ordinaires faites… »
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Après l'assassinat du bourreau, pourquoi pas le bourreau assassin ? Ce fait divers est bien réel et a même conduit son protagoniste sur les planches...de l'échafaud, avec trois complices. Telle est l'affaire DURAND, du nom de cet exécuteur exécuté à Laval le 19 octobre 1819 !
RépondreSupprimerSylvain
Merci Sylvain du conseil et des encouragements,
RépondreSupprimerIl est prévu de publier un article sur Jacques-Joseph Durand, le bourreau-assassin de Laval, guillotiné en 1819.
Nous parlerons aussi de la famille Ripert (deux membres guillotinés, dont le bourreau de Lyon) et de plusieurs autres exécuteurs en délicatesse avec la justice.
Bonsoir,
RépondreSupprimerC'est avec grand plaisir que je vous lirai, comme d'habitude !
Question concernant le dernier Sanson : que sait-on exactement de sa révocation et des conditions dans lesquelles elle a eu lieu ?
Pour son successeur Férey, a-t-on perdu définitivement perdu sa trace après 1849 ?
Cordialement
Sylvain