"De tous temps,
L’exposition souhaite montrer, d’une part, l’organisation judiciaire provençale dans un contexte national et historique, les métiers de la justice et les lieux d’enfermement. On y trouvera également l’évolution des sentences et en particulier la question de la peine de mort.
D’autre part, y sont évoquées les « grandes affaires » bas-alpines mais aussi celles, plus courantes, du brigandage sur les chemins, du faux monnayage ou des incendies volontaires. Enfin, une place a été faite aux crimes féminins, sorcellerie, empoisonnement ou infanticides.
Les archives judiciaires sont riches de tous ces événements, exceptionnels ou tellement courants ; ces pièces de procédures permettent d’approcher le peuple, les femmes comme les hommes, dans les aspects de leur personnalité et de leur vie les moins flatteurs, les moins généreux, les plus sombres mais aussi tellement humaines : car l’archive naît du désordre, si minime soit-il (A. Farge). Des traces toujours chargées d’émotion…"
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